Le tourisme mondial, notamment dans son volet hôtellerie, a subi un gros contrecoup suite à l’avènement de la pandémie du coronavirus. Selon les données de l’Organisation Mondiale du Tourisme, le secteur a connu une perte de recette astronomique de l’ordre de plusieurs milliards de dollars. Le continent africain a mis en place des mécanismes qui lui ont permis de tenir le coup.
Un secteur toujours compétitif
Il faut dire que la covid-19 a pris de court l’ensemble de l’humanité, personne n’était préparé à faire face à pareille situation d’urgence. Il a fallu donc s’adapter pour limiter au maximum la casse. Avec les nombreuses restrictions qui ont occasionné une limitation du nombre de déplacements, les réservations d’hôtel ont connu une chute vertigineuse et c'est t l’ensemble du secteur hôtelier qui a dû se restructurer pour faire face à la crise. Cependant, il se trouve que le secteur hôtelier africain a réussi à mieux gérer les différents impacts négatifs de la crise sanitaire grâce à l’adoption et à la mise en application d’un certain nombre de paramètres. Alors que sur les autres continents, les principales chaînes hôtelières tiraient le diable par la queue, en Afrique, les acteurs de l’hôtellerie arrivaient à se démarquer jusqu’à enregistrer des performances remarquables. Le principal outil de vérification de la performance des hôtels est le revenu par chambre disponible (Rev PAR).
L’Afrique est attractive
Selon une étude réalisée par une structure spécialisée dans le domaine des données liées à l’activité hôtelière, plusieurs hôtels en Afrique ont enregistré une augmentation nette de leurs revenus par chambre disponible. Cet indicateur de bonne performance a entraîné une augmentation des tarifs surtout dans les pays africains anglophones. À noter cependant quelques couacs en raison de l’instabilité économique et politique dans certains pays d'Afrique, toute chose qui nuit à la compétitivité du secteur hôtelier. Depuis quelque temps maintenant, le continent africain est devenu le terrain de chasse privilégié des grands groupes hôteliers. Ces derniers souhaitent bénéficier du dynamisme continental en termes d’hôtellerie.